Les parcours de santé des personnes trans sont souvent rendus compliqués par la transphobie médicale et le manque d’informations adaptées mais heureusement les associations communautaires sont là pour t’aider.

Je suis une personne trans, quels conseils utiles pour ma santé sexuelle ?

  • Pense à te faire dépister des IST au moins une fois par an. Et si tu es multipartenaire ou que tu as des rapports non protégés, tu peux le faire tous les trois mois (plus d’informations sur la fiche dépistage).

  • Suis les recommandations de réduction des risques qui correspondent aux organes dont tu disposes (verge, vulve, vagin…) et à tes pratiques.

  • As-tu pensé à la PrEP ? C’est un traitement préventif qui te protège du vih avec un comprimé à avaler de manière continue (tous les jours, pour tous·tes) ou à la demande (avant et après le rapport non protégé, mais seulement pour les personnes trans féminines). 

Et si tu prends un traitement hormonal, sache que la PrEP reste efficace et n’interagit pas avec ce dernier.

Si tu es une personne transmasculine qui a un utérus, il est recommandé de faire, en fonction de ton âge, un frottis tous les 3 ans ou un dépistage du HPV tous les 5 ans. 

Une brochure sur la santé sexuelle : 

L’association OUTrans  a créé la brochure « Dicklit et T Claques », destinée aux personnes transmasculines et à leurs partenaires.

Les associations trans communautaires sont là pour t’accueillir, te guider, t’informer, en ligne ou en présentiel. Elles organisent notamment des moments de convivialité, des activités sportives, des groupes de paroles entre personnes concernées, des permanences d’écoute ou encore des accompagnements juridiques et sociaux. En voici quelques-unes : 

Si j’ai besoin de plus d’informations, je vais où ?

Bon à savoir

Toutes les personnes trans ne s’identifient pas dans le genre opposé à leur assignation. Au contraire, beaucoup de personnes se retrouvent dans le large spectre de la non-binarité. Toutes peuvent, si elles le souhaitent, faire des modifications corporelles pour affirmer ou neutraliser leur genre. Aucun parcours n’est obligatoire, seule l’autodétermination prime. Tu peux te renseigner sur les possibilités de transition auprès des associations.

Quelques brochures qui te seront utiles :

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